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La carte grise soumise à de nouvelles conditions

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Message  Archibal Lun 13 Avr - 11:34

Immatriculation des véhicules neufs
La carte grise soumise à de nouvelles conditions

Source: Journal Liberté

Une instruction émanant du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales exige, désormais, l’homologation de chaque véhicule établie de manière individuelle au niveau des services des mines.

Ce n’est pas un poisson d’avril. Une instruction, émanant du ministère de l’Intérieur, et datée du début du mois, confirme que de nouvelles dispositions concernant l’homologation des voitures existent bel et bien. Ce qui ne va pas sans créer une cacophonie au niveau de son application, faisant subir au citoyen des tribulations à n’en plus finir. Hier matin, de nombreux acquéreurs de véhicules neufs, munis de leur dossier, se sont présentés à notre rédaction pour crier leur colère, leur ras-le-bol d’une situation qui ne fait que les pénaliser à chaque fois. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive ni à quel saint se vouer puisqu’ils sont ballottés d’un service à un autre sans y comprendre quoique ce soit en définitive. Ils racontent. “Pas de cartes grises, adressez-vous au service des mines”, nous lancent les services de la daïra (demandeurs de cartes grises) sans autre explication. Un service qui, du reste, dit ne disposer d’aucune information du genre “nous n’avons rien reçu”, nous assure-t-on auprès de cette entité. Il apparaît clair, pourtant, que cette correspondance émanant du SG du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, et dont nous détenons une copie, est adressée par le wali d’Alger (direction affaires juridiques, affaires générales et contentieux) aux walis délégués des circonscriptions administratives et le directeur de l’industrie et des mines. Le document en question, qui ne concerne que la wilaya d’Alger, sans aucune autre information pour les autres wilayas, stipule en substance qu’il est exigé des citoyens l’homologation individuelle de chaque véhicule. En somme, il n’est plus question, désormais, de se contenter de l’homologation sur l’échantillon présenté par les concessionnaires valable ensuite pour tous les autres véhicules portés sur une simple liste.
L’argument est de taille puisqu’il parle, comme le souligne le document, de faciliter la tâche aux services de sécurité dans leur mission de suivi et de contrôle de ce type de véhicules (importés par les concessionnaires agréés). La présente décision intervient, par ailleurs, selon ses concepteurs, dans le cadre de l’élaboration du fichier national. En fait, c’est le retour à l’ancienne méthode, ce qui révèle un manque d’imagination terrible chez nos décideurs.
Toujours est-il qu’à ces arguments avancés, viennent se greffer les préoccupations des citoyens qui s’interrogent souvent sur la provenance et la qualité des véhicules qu’ils leur sont vendus, sans parler de cas d’arnaque avérés.
Quoi qu’il en soit, le cas le plus édifiant qui illustre parfaitement cette situation kafkaïenne d’homologation, de part et d’autre, ne remonte pas plus tard qu’à hier. La presse a fait état de citoyens victimes qui ont décidé d’ester en justice le gérant tunisien de voitures, après qu’ils furent escroqués, piégeant un concessionnaire agréé à Jijel (société des industries mécaniques maghrébines), à travers des documents falsifiés relatifs à un certificat d’homologation des voitures pick-up. Ce certificat indique que le moteur du véhicule est fabriqué par une société japonaise Isuzu, alors qu’en fait, il est de fabrication chinoise, dont le montage a été effectué en Tunisie. La société en question a déjà vendu à l’Algérie plus de 1 000 voitures.
Dans pareil cas, la question se pose de manière récurrente parce que le problème demeure au niveau des services des mines et comment peut-il en être autrement…
Il était donc grand temps de mettre de l’ordre dans tout ce cafouillage à plus forte raison que le marché de l’automobile n’a pas fléchi en Algérie ou peu, et ce, en dépit de la crise économique mondiale qui secoue le monde entier. Durant l’exercice 2008, le nombre de véhicules importés par les concessionnaires et les particuliers a enregistré un bond de 49,42%, ce qui représente 352 315 nouveaux véhicules (tous segments confondus), d’une valeur globale de plus de 4 milliards de dollars (plus de 286 milliards de dinars).
Contactée hier par nos soins, l’Association des concessionnaires nous a déclaré n’avoir pour l’instant aucune connaissance de ces nouvelles dispositions. Elle estime que seul le consommateur sera pénalisé et réserve sa position officielle pour les jours à venir.


Archibal
Invité


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